Vivre et travailler en Antarctique demande une bonne dose de philosophie et nombre de concessions en ce qui concerne le confort.

L'organisme doit s'adapter à une météo hostile, à des jours et des nuits qui n'en finissent pas. L'isolement des bases, la promiscuité mettent à mal les relations humaines. Les machines souffrent du gel.

Mais il parait que lorsque l'on a mis le pied sur ce continent, on ne peut plus s'en passer. Alors... Voyons ce à quoi nous devons nous attendre, si l'envie nous prenait de nous y rendre.

Dans la rubrique "Temoignages", quelques expériences de ceux qui s'y sont rendus peuvent vous aider à préparer votre voyage.

• Les moyens de transports
• De drôles de petites maisons

 

Les moyens de transports

Plus de 60 bases sur le continent et les îles subantarctiques nécessitent des infrastructures ainsi qu'un soutien maritime et aérien important.

	La cabane de Shackleton
	L'avion jusqu'en Australie ou l'île de la Réunion
	Le bateau : 6 jours de traversée pour les deux navires à destination des Terres Australes Antarctiques françaises L'Astrolabe: départ de Hobart (Tasmanie) pour se rendre à la station Dumont D'Urville en Terre Adélie Source : Meteo France
	Le Marion Dufresne II : départ de Saint-Pierre (Réunion) pour les îles Saint-Paul et Amsterdam, Crozet et Kerguelen Source : TAAF
	L'hélicoptère transporté par les navires polaires est chargé du transport du ravitaillement et du personnel, du brise-glace ancré au bord de la banquise à la station.
	A terre, les chiens de traîneaux des premières expéditions ont été remplacés par des engins à moteur nécessitant des dépôts de carburant entreposés sous la neige dans des bidons, autrefois abandonnés, devenant ainsi une source d'une importante pollution.
	L'avion léger qui peut se poser sur de petites pistes de glace (camp de base de Patriot Hills)
	Les avions Hercules assurent une liaison quasi-quotidienne avec le Pôle Sud
	Les convois terrestres ou raids (10 jours) avec des véhicules à chenilles pour se rendre à la base permanente Concordia Dôme C
	Le bus
	Les navettes
	Le skidoo, bruyant mais rapide
	Le ski reste de rigueur pour se déplacer sur la neige lors des expéditions, pour éviter les crevasses cachées sous la couverture de neige
	Des chasse-neige sont aussi nécessaires pour dégager les voies d'accès aux stations

 

De drôles de petites maisons...

De curieuses "maisons" habritent ces humains venus d'ailleurs pour travailler ou faire l'expérience de l'extrême. Un point commun cependant entre elles : elles doivent être fonctionnelles. Ici, pas de place pour le superflu, l'espace est dehors... Fonctionnelles, mais tout de même confortables.

 

	Logements en plastique et fibre de verre rouge (station de Sanae) : les modules sont faciles à transporter et peu couteux, l'impact est réduit sur l'environnement.
	Maisons en bois peint (station de Rothera Point du British Antarctic Survey) : assemblées comme un village
	Station enterrée sous la glace (base sud-africaine de SANAE III), quartiers scientifiques et d'habitation sous 25 m de profonteur, écrasée sous la glace ; abandonnée et évacuée en janvier 1995. Une nouvelle base est en construction sur le nunatak de Vesleskarvet, à 150 km vers l'intérieur, directement sur la roche Source : Brendon Grunewald
	Campements de toiles de tentes délimités par des drapeaux pour les équipes de terrain isolées sur la glace. Source : Clarkson University (Mont Erebus)
	Une ville en Antarctique... La station Mc Murdo

Un projet audacieux et un bien-être mérité pour ces chercheurs de l'impossible : La station Concordia Dôme C.

Plans des locaux de la station Concordia (Dome C) en cours de réalisation
Source : IPEV (Institut Paul Emile Victor)